Glaser-Dirks DG-505 Orion


Le 13 février 2011, Bruno Bégin, un membre du CVVQ, identifie un DG-505 à vendre sur le site de la SSA (Soaring Society of America). L’annonce venait tout juste d’être mise en ligne. L’expérience d’une offre ratée l’an dernier nous indique que le marché est tel, qu’il faut agir extrêmement rapidement pour saisir les bonnes occasions.Un premier contact avec les vendeurs Bruce Lachot et Neil Green (de là les lettres de compétition LG apposées sur la queue de l'appareil) est établi, et nous communiquons rapidement avec le Club de SOSA afin de connaître leur opinion sur ce type d’appareil qu’ils exploitent déjà depuis quelques années. Ils n'ont que du bien à dire de cet oiseau extraordinaire!

Quelques jours plus tard, une offre est faite aux propriétaires, sous condition d’une approbation par l’assemblée générale spéciale du CVVQ qui se réunira le 22 février. Ron Cooke, un membre du CVVQ qui demeure au Texas, est dépêché sur Phoenix en Arizona pour aller inspecter l’appareil et conclure la transaction au nom du CVVQ si l’appareil rencontre nos critères de qualité. Devant un appareil pratiquement neuf qui le comblera lors de son vol d'essai, une offre est officiellement faite, laquelle fût acceptée.

Ron transporte donc fièrement le DG-505 de Phoenix jusque chez lui au Texas dans un premier temps (un périple de 3600 km aller et retour), puis le transporte ensuite à Détroit où il est pris en relais par Louis Chabot et Pierre Gagnon pour le transporter vers Montréal. Bruno Bégin s'est habilement occupé, avec l’aide d’un courtier en douane, de toute la procédure pour faire franchir la frontière en douceur à notre nouvel oiseau. C’est à l'aéroport de Saint-Hubert que l’appareil passera les étapes d’inspections nécessaires pour la certification canadienne, sous la supervision de Philippe Javaux, un mécanicien d'aéronefs membre de notre Club. L'appareil arrivera au terrain à la mi-juin 2011, prêt à effectuer son premier vol dans le ciel de Portneuf.

L’acquisition du DG-505 fut l'aboutissement d’une longue démarche entreprise par le comité de planification de la flotte, qui a travaillé à repositionner la flotte du CVVQ, suite au retrait forcé de notre Blanik L-13, C-GIMP. Un sondage préalable auprès des membres favorisait l'acquisition d'un planeur biplace de haute performance équipé pour le vol de distance. Le CVVQ croit en la promotion du vol de distance et à l'enseignement de celui-ci en double commande, afin de faciliter la rupture du cordon ombilical qui retient les nouveaux adeptes à notre base d'opérations. De plus, l'ajout d'un tel joyau à notre flotte rend notre club encore plus attrayant pour les membres à venir.

Depuis, il va sans dire que tous sont très heureux de cette acquisition qui favorise l'enseignement et la promotion du vol sur la campagne et permet à plusieurs membres de découvrir ce plaisir incontestable de perdre le lien visuel avec la base du CVVQ.

En guise de remerciement à Ron pour son intense implication dans cette acquisition, les lettres d'appel du nouveau planeur reprennent ses initiales. Dorénavant, C-GRCW nous rappellera longtemps que Ronald Wilford Cooke fût un maillon essentiel dans la démarche d'acquisition de cette machine de rêve.

Agrave; ceux qui n’y ont pas eu l'occasion de goûter à une sortie dans cette petite merveille, ne manquez surtout pas la prochaine occasion. Un pur délice!

 

CARACTÉRISTIQUES

 

Le DG-505 est un planeur biplace fabriqué en matériaux composites et de fibre de carbonne par la société DG Flugzeugbau.

En configuration 20 mètres, comme on le vole le plus souvent, il offre une surface alaire de 17,6 m2 . Pesant 410 Kg à vide, il peut, avec son équipage et ses ballast d'eau évolués, décoller à une charge maximale de 750 kg (1653 livres) soit l'équivalent de la masse maximale au décollage d'un Cessna 152. Sa charge alaire située entre 28 et 42 Kg/ m2 lui donne une excellente performance dans l'exploitation des ascendances. Certains diront que le DG-505 gère l'ascendance seul, sans l'aide du pilote.

La vitesse de décrochage à 525 kg est de 68 km/h (37 noeuds) et la vitesse maximale (VNE) permise est de 270 km/h (145 noeuds). Sa chute minimale est seulement de 1,1 noeud à une vitesse de 43 noeuds.

Mais l'élément dominant des caractéristiques de cet appareil est son angle de plané. En configuration 20 mètres, sa finesse est de 44:1, c'est à dire qu'à 3280 pieds du sol, il pourra planer 44 km en air calme. Une performance exceptionnelle pour un appareil biplace de cette taille.

Le silence de son habitacle témoigne de l'écoulement parfaitement laminaire de l'air sur ses ailes. À 80 noeuds, soit 150 km/h, il règne dans l'habitacle un silence de loin supérieur aux plus célèbres voitures de luxe.

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